samedi 29 août 2015

Trolls X’trem Run 4 : Apocalypse Trolls

Le 29 août 2015 a eu lieu la TXR4. Cette édition devait être ma dernière en tant qu’organisateur. 
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car cette année 2015 a été fort compliquée personnellement et qu’à tout niveau, le temps m’a manqué. La preuve en est le faible nombre de courses auxquelles j’ai participé (je ne vous parle même pas du faible nombre de kilomètres au compteur).
J’avais donc demandé à l’équipe si pour fêter ça, je pouvais participer à la course, ce qui fût accepté et autant dire que j’ai dégusté.

Petit retour sur ce week-end festif. 3650 inscriptions en 2h15. Waouh ! Toujours autant de succès au niveau du public (merci pour votre confiance).
J’en profite pour remercier les bénévoles qui œuvrent dans mes 2 équipes (retrait des dossards et ravitaillement d’arrivée), vous assurez. Ainsi que tous les bénévoles qui font que cette course peut avoir lieu chaque année.

Après un vendredi déjà bien chargé (et une soirée arrosée), nous voilà le jour J. Un an de travail pour une journée folle. Après la distribution des dossards, je laisse mes braves bénévoles en poste pour me diriger pour un départ en box 8 avec Caro, Math et Thomas. Je suis tout fébrile d’enfin découvrir le parcours (il est vrai, je ne vois presque rien de la TXR depuis 3 ans et il est difficile de se rendre compte de la chose via les photos).


Quelle expérience !!!
2h58’53’’, 1308ème sur 3215 personnes au départ (pour 17,4km et une trentaine d’obstacles).
Et on peut dire que ça ne fût pas facile, mais avec une agréable équipe, c’est quand même bien plus chouette. Entraide et motivation, superbe moteur pour atteindre notre objectif de moins de 3h.
On aura même droit à un renfort de motivation par la compagnie de l’autre Thomas qui a déjà bouclé le parcours (192ème en 1h55) en élite et qui se joint à nous au second ravitaillement.

Que retenir ? Ça a été long. Parcours magnifique. Des obstacles classiques et des nouveautés.
Mon top 3 : la glissade sous la mousse avec atterrissage dans une fosse, la carrière et le saut dans le canal.
Un immense big up aux plongeurs dans le canal et à tous les bénévoles qui encouragent et aident les participants.
Et bravo à la team obstacles qui se renouvelle chaque année au niveau créativité.



A souligner quand même que beaucoup de participants sont là pour le plaisir et le fun.
Mais à coté de ça, des compétiteurs sont la pour la gagne.
Le premier boucle cette édition en 1h18’52’’ et la première en 1h40’33 : IMPRESSIONNANT !!!

Après cette super aventure, pas le temps d’une douche, c’est reparti pour soutenir mon équipe et enchainer sur la remise des prix (et ensuite sur une super giga fiesta pour fêter ça).

Cette TXR est d’après moi la mieux organisée depuis nos débuts, l’équipe a assuré. On sent l’expérience des 3 premières. Bravo à cette équipe de 10 personnes qui ne compte pas ses heures pour fournir un événement de qualité.

J’ai eu, tout le long de ce WE, de nombreuses marques de sympathie et de soutien. Sans compter les nombreux « n’arrête pas ». Des petites phrases qui font qu’on se pose des questions.
J’ai donc pris 15 jours pour remettre toutes les choses dans leur contexte. Et je ne pouvais arrêter après une telle édition. J’ai donc discuté du fait que j’ai trop de boulot pour la TXR et trouvé une solution avec JF pour me soulager. Ensuite, j’ai proposé à l’équipe de rester. J’avoue que je ne m’attendais pas à une réponse si favorable et enthousiaste (merci les copains).

Voilà, je suis de nouveau en route pour la prochaine édition.
Ne me demandez pas quand elle aura lieu, combien de participants, ni la date d’ouverture des inscriptions… on bosse sur tout ça. Et vous serez informés par nos réseaux de communication.



Encore merci à tous : les organisateurs, les bénévoles, les autorités, les participants.
Et rendez-vous en 2016 pour la TXR5 !!!
Promis, je serais à mon poste toute la journée et accueillerais tous les participants (voilà le seul bémol de cette édition, je n’ai pas vu le quart des gens que je vois les autres années et c’est bien triste).

dimanche 31 mai 2015

20km de BXL (31/05/2015)

15900ème sur 32990 finishers
1h52'09'' (52'19'' au 10ème km).
En mode lièvre pour Valentine jusqu'au 15ème km (1h47'52'' - 620 SEF)
Au milieu du blocus, difficile d'être sur tout les fronts. Mais bon souvenir quand même.





samedi 16 mai 2015

L'enfer des Collines (Oeudeghien - 16/05/2015)

Pas de résultat officiel sur le site.
Course nature en compagnie de Valentine pour préparer les 20km de BXL.
24,5km - 500D+ - 2h46'41''




dimanche 19 avril 2015

10km de Bruxelles (19/04/2015)

Quand j’ai reçu le mail proposant cette course, j’avoue n’avoir pas été spécialement attiré par celle-ci. 20€ d’inscription pour 10km, ça fait cher le kilomètre. Mais après tout, pas de frais de déplacement, un départ dans le stade Roi Baudoin, l’arrivée au Palais 12. Bref, malgré les vives critiques lues sur le net (il faut dire que Golazo sur ce coup n’avait pas spécialement visé les coureurs habitués mais plutôt tenté d’attirer les néophytes, enfin, c’est comme ça que je l’ai compris) et vu que Valentine était partante, nous voilà donc inscrits. Laura s’est joint à nous pour faire un petit trio fort sympathique (ça rappelle fortement l’éco trail).

Nous voilà donc au stade en ce dimanche ensoleillé. Beaucoup de monde mais pas de queue au retrait des dossards. Deux distances : 5 ou 10km. Départ du 5km à 14h30, le 10km à 15h. On est donc à l’aise pour se préparer et faire quelques photos. Direction le box de départ sur la piste du stade. On est plus de 3500 sur notre distance, heureusement qu’on est venu à l’avance et qu’on est à l’avant. Ambiance show pour le départ avec sono à fond et pompom girls.

L’organisation est sans faille. 15h, nous voilà lâché. Et dès la sortie du stade, une belle côte, puis on fait la moitié du tour du stade par l’extérieur. On passe à côté d’Océade et direction le Stuyvenberg. Je suis en forme et motivé, Valentine ne m’accroche pas, je pars donc seul. Envie de faire une bonne course, d’oublier la débâcle du night trail Frameries.

Direction ensuite le parc de Laeken. Ravitaillement au 3ème kilomètre. Jusque-là, tout va super bien. Pas un parcours plat mais pas trop de soucis pour autant.

Vient ensuite le parc d’Osseghem. Et là, on va le crapahuter dans tous les sens possibles. Il y a des coureurs partout mais on se sait pas trop s’ils sont devant ou derrière, on tourne, on monte, on descend. Sacré passage.

Second ravitaillement au 6ème kilomètre. Et la plus grosse cote au 7,5ème kilomètre. Ça commence à piquer un peu surtout qu’on ne sait pas trop quand on va sortir du parc pour se diriger vers le Palais 12. Heureusement, ça sera rapidement après.

On sort donc quasi sous l’Atomium. Et on remonte par l’avenue vers le Heysel. Et cette remontée pique car la fatigue est bien là. Ça n’a l’air de rien mais il faut aller faire ces 2 derniers kilomètres vers l’arrivée.

On n’aura pas de répit jusqu’à la ligne. Mais le Palais 12 est en vue. Une dernière petite côte et on rentre dans la salle. Complètement dans le noir à part la sono et son jeu de lumière. Pas ce dont je m’attendais pour la superbe fin annoncée (ma seule déception). Passage de ligne, médaille, Aquarius et galette Méli (vous n’auriez pas oublié l’eau par hasard ?), direction l’extérieur pour retrouver la lumière du jour et le magnifique soleil qui ne nous aura pas quitté de la course.

Je finis donc 633ème sur 3547 participants en 50’53’’ (5’06’’/km).
Pas mal pour remettre le mental au beau fixe.

Valentine finira en 54’20’’ (1040ème) et Laura en 59’46’’ (1788ème).

Que dire à part que les organisations de Golazo, on sait que ça va tourner et ça a été le cas (à part l’arrivée). Beau parcours, pas si facile que ça. A refaire.








Quelques photos...





samedi 28 mars 2015

Night Trail Frameries (Frameries - 28/03/2015)

Que dire sur cette course qui est pourtant une de mes préférées…
Comme d’habitude, l’organisation était au top, le fléchage nickel (à part une petite frayeur dont je parlerai plus loin), l’ambiance fort sympathique.
Je partais sur le 30km avec Valentine et Fred. Et Nico sur le 20km.
Et un petit crachin était au rendez-vous sur la ligne de départ.

Il faut être clair, je n’étais pas dans la course dès le départ. Ayant appris des nouvelles fort peu réjouissantes sur la route (pour ne pas dire complètement horribles), il était difficile de faire comme si de rien n’était malgré mes efforts pour.

Les conditions étaient vraiment difficiles et ce dès le premier terril (qui se faisait encore à la lueur du jour) : pluie, vent et boue. J’attendais Valentine et Fred en haut et en bas étant plus fort en montée et plus à l’aise en descente.

Direction le 2ème terril que l’on montera plusieurs fois. Mais avant, on a rencontré un sentier particulièrement boueux où je récupère Valentine et Fred à la sortie de celui-ci, râlant à souhait. On attaque ces difficultés à 3. On arrive en bas de l’autre côté à 2, on a perdu Fred. Mais il faut aussi vite le remonter, on décide de continuer et voir à la sortie du terril si on peut l’attendre. Et c’est là que les choses ont vraiment mal tourné… Après la seconde ascension (ou la 3ème, difficile de tout réaliser dans ces conditions), dans la descente. J’entends Valentine hurler car elle m’a perdu de vue et ne sais plus où aller. Je la guide vers moi à la voie, là vois surgir en haut de la but, elle a pas l’air au top. J’avance et me retrouve face à un merdier boueux à descendre. Tant bien que mal, j’arrive en bas à moitié sur les fesses. Valentine arrive en haut de la même portion et m’annonce qu’elle ne descend pas… me voilà contraint de remonter pour l’aider (j’avoue que ce passage était juste un enfer) et quand j’arrive pour lui tendre la main, je me fais mal au mollet droit… super. On arrive quand même à repartir ensemble.

Mais à partir de ce moment, rien ne va plus dans ma tête… on  est à 10,5km… il fait horrible, les conditions sont difficiles, j’ai l’impression que Valentine n’est pas dedans non plus, je repense aux mauvaises nouvelles… bref, je ne suis plus du tout là où je devrais être… Alors que j’aime ces conditions difficiles habituellement. Là, c’est tout l’inverse.

Il ne faudra pas 2km pour que je propose à Valentine de passer du 30km au 20km… Elle est plus hésitante que moi mais au final, elle sera d’accord avec moi.
Arrivée au ravitaillement, je suis convaincu qu’on ne pourra pas faire les 30km… même si Valentine a l’air d’aller mieux, je n’ai plus aucune envie… Et même le ravitaillement ne me rechargera pas. On a des news de Fred par SMS, il a décidé de renoncer. Sage décision vu les conditions et étant en prépa marathon.

A la séparation 20/30km, Dim et Franck sont là, on leur annonce notre changement. Et on repart. Enfin, j’essaie. La relance est horrible, terrain de merde, et montée impossible.
La fin, les 5km finaux ne seront qu’un enfer. Je n’ai juste plus envie de courir. Je n’ai pourtant pas mal aux jambes, je ne manque pourtant pas de jus… je ne suis juste pas dans la course et sans mental, je ne peux pas courir.

Valentine restera avec moi jusque la dernière montée malgré mes propositions d’y aller sans moi.

A noter aussi une grosse frayeur que Valentine m’a faite : sur un sentier avec un dévers à gauche, elle ne voit pas le virage, je hurle, elle tourne in extremis  et évite de tomber 4 à 5 mètres plus bas. C’est pour moi le seul endroit où il manquait une rubalise.

Je finirais en 3h18’22’’ en 141ème position sur 159 participants.
Valentine 1 minute avant et Nico en 2h47’
Dire que l’année dernière, j’avais fait 2h16’57’’… quel débâcle. Les conditions ne justifient pas tout, au moins je sais ce qui n’a pas été.

La grosse conclusion, sans mental, je ne suis capable de rien. Alors que j’ai été chercher des fins de courses sans jambes grâce à lui… l’inverse n’est pas possible pour moi. Une belle leçon d’humilité.

Je pense qu’après ça, il faut que je reprenne dans un premier temps du plaisir en course (et tout particulièrement en entraînement, je compte sur ma copine d’entraînement pour me remotiver).
J’ai revendu mon dossard de La Bouillonnante, sage décision. Je ne suis pas prêt pour un 36km de cette difficulté pour l’instant et il ne serait pas intelligent de le tenter au mental au vu de ce récit. D’abord, retrouver de la confiance et du rythme.

Merci à Valentine pour la compagnie, promis, je serais mieux la prochaine fois J
On a d’ailleurs RDV pour une petite course festive dans 2 semaines.

Bravo à l’organisation, je n’ai rien à redire. Vous faites ça bien, vraiment bien. Et même si les 1000 participants n’ont pas été dépassés cette année, je suis sûr que ça viendra prochainement.
En tout cas, j’en serais encore et toujours l’année prochaine.

CR 2014 : ici
CR 2013 : ici
CR 2012 : ici


A mon parrain…